Karl Alzner n’avait pas le cœur à la fête lors de son passage de près de deux ans avec le Rocket de Laval. Mais sur le plan financier, il a réalisé une bonne affaire.

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Alzner raconte cette anecdote avec le sourire dans la voix. 

«Il y a un avantage financier quand tu as un salaire de la LNH et que tu joues dans la Ligue américaine: tu n’as pas à payer l’escrow [une partie du salaire placé en fidéicommis].»

«Je cherchais la petite lumière dans les moments de noirceur. C’est dans ma nature. Je faisais des blagues avec ma femme en disant que j’avais construit une piscine avec l’argent économisé avec l’escrow. Je pouvais remercier le Canadien.»

S’il avait bien assez d’argent pour investir sur son propre terrassement chez lui avec un salaire de 6 M$ lors de la saison 2018-2019 (mais de 4,625 M$ sur le plafond salarial du Canadien), Alzner sait qu’il a terminé l’année avec quelques milliers de dollars de plus dans son compte en banque en raison d’une formalité de la convention collective.

Décrit comme un grand frère par ses coéquipiers avec le Rocket, Alzner a aussi fait des heureux avec des gestes bien simples. 

«Quand je sortais au restaurant avec les gars du Rocket sur la route, j’ai pris la facture assez souvent. C’était une forme de politesse. Je gagnais bien plus d’argent que mes coéquipiers. J’avais aussi organisé un gros party d’Halloween en invitant tout le monde. Je voulais m’occuper de mes coéquipiers.»  

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